F-35A : Le client ne se met pas à genoux
La conférence de presse de la Confédération vient de se terminer. Le message est clair. L'achat du F-35A a été négocié à prix fixe. Quoi qu'en disent les Etats-Unis, un contrat est un contrat. Il est exclu que la Suisse entre dans le jeu de la politique populiste actuelle du fournisseur. Il s'agit maintenant de s'assurer des modalité de paiements. Et c'est assez simple : tant que tout le système n'est pas disponible, fonctionnel et productif, une réserve de 10% à 20% du montant ne doit pas être payé, et ceci, selon le prix contractuel initial. Les variantes mentionnées avec "moins d'avions" ou "un autre avion" ne sont pas des variantes envisageables à ce stade car elles mettraient en péril la sécurité de la Suisse dans sa capacité à durer dans le contrôle de l'espace aérien, mais aussi sa souveraineté et sa neutralité, si, par faute d'avion, même de manière provisoire, nous serions contraints de "louer" les prestations ...