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Microsoft 365 et l'armée suisse

Aujourd'hui, 6 novembre 2023, l'armée suisse a annoncé l'arrivée de la nouvelle plateforme collaborative pour la trouve : Microsoft 365 . Cette décision est à la fois louable et contestable. Il faut souligner qu'il n'existait jusqu'à aujourd'hui aucun moyen militaire officiel disponible pour la milice permettant de collaborer hors service dans l'espace numérique. Or nous le savons, un service tel un cours de répétition se planifie plusieurs mois à l'avance par ses cadres. En l'occurence, pour se faire, des documents classifiés se sont retrouvés sur des boîtes emails de Google, des espaces Dropbox ou, dans le meilleur des cas, sur des espaces auto-gérés par des officiers un peu geeks. Ainsi donc, le fait que l'armée suisse fournisse une solution officielle de collaboration pour la milice est non seulement louable, mais attendu de longue date et absoluement nécessaire. Par contre, le choix d'aller vers une solution Cloud d'une entrepris

Du droit d'encourager à déserter

En Suisse, il est désormais légal d'encourager les militaires à déserter. En cette fin juillet 2023, le Tribunal Fédéral a tranché : les activistes ayant encouragé à la "grève du service militaire" ont été acquittés . Malgré le fait que le service militaire soit obligatoire, malgré le fait que la désertion soit illégale, il est maintenant possible et tout à fait légal de pousser les gens à refuser de se rendre à la caserne. Sous couvert de défense de la liberté d'expression, le TF permet aux activistes d'inciter la population suisse vers l'illégalité. Et pas n'importe quelle action illégale : nuire à la capacité de défense et aux possibilités de réserves sécuritaires nationales. Dans l'absolu, c'est accepter de laisser sciemment augmenter le risque de mise en danger d'autrui : en pleine crise sanitaire, comment aurait-on pu fonctionner sans l'appui de l'armée et de la protection civile ? Combien y aurait-il eu de morts en plus ? Comment

Le GSsA pousse au à la drogue et au mensonge

Quand on a un peu de temps libre, on peut s’amuser à scroller sur un réseau social, lire un article de journal, ou encore s’amuser à lire les pages du site du GSsA. C’est une façon assez distrayante de passer le temps, et souvent plus drôle qu’on ne le pense. Aujourd’hui, nous sommes allés lire leur page de «  conseils au soldat  ». Nous vous proposons nos perles : Faire l’idiot ; Insulter l’armée ; Consommer des drogues et en parler. Oui, vous avez bien lu. A deux reprises dans le texte, le GSsA incite à la consommation de drogues. Avec la petite mention spéciale : « Attention bien sûr à ne pas avouer des délits pour lesquels on n’a pas encore été condamné ou que l’on aimerait contester. » C’est juste parfait : le GSsA, cet organe de vertu pacifique encourage nos jeunes à se droguer et à mentir.

Le Conseil fédéral propose un budget réduit pour l'armée

Le Conseil fédéral propose un budget d’environ 5,6 milliards pour l’an prochain, puis de l’accroître de 3% les deux années suivantes. L’objectif demandé par le parlement était d’atteindre 1% du PIB d’ici à 2030, et de passer d’environ 5 à quelque 7 milliards de francs par année. Dans son communiqué de presse , le Conseil fédéral annonce : "Les dépenses de l'armée seront augmentées plus lentement que ce qui est prévu dans le plan financier pour les années 2024 à 2026. Le Conseil fédéral propose d'établir un budget d'environ 5,6 milliards pour 2024 et de l'accroître de 3 % par an durant les années 2025 et 2026 du plan financier, ce qui représente plus du double de la croissance actuelle. Cette mesure permettra de financer d'importants projets prêts à être mis en œuvre." C'est effectivement mieux que de ne pas du tout augmenter le budget de l'armée, mais c'est clairement insuffisant. S'il s'agit effectivement de simplement de faire croitre

En 2023, l'obligation de servir est toujours mise à mal

Il y a 10 ans, le CRDC venait de renaître. L'initiative contre l'obligation de servir du 22 septembre 2013 était une trop grande menace pour notre défense. Et même si au final l'initiative a été balayée sans appel, aujourd'hui, une décennie plus tard, le destin de notre milice est à nouveau mis à mal. Aujourd'hui déjà, la facilité à se soustraire à l'obligation de servir au profit du service civil met à mal les effectifs de l'Armée. L'idée du service citoyen, va encore plus loin, puisque faire partie des sapeurs pompiers, de la politique ou être membre d'une association non gouvernementale pourrait être considéré comme du service citoyen et permettre ainsi d'être libéré du service militaire. Autant dire tout de suite que les effectifs de l'Armée ne tiendraient pas. Ne soyons donc pas dupes. Une fois encore, nos adversaires utilisent un moyen détourné pour tenter de détruire notre armée.